La FIFA a dévoilé son nouveau classement mondial des sélections féminines pour le mois de juin, et le moins qu’on puisse dire, c’est que les dynamiques évoluent aussi bien en Afrique qu’à l’échelle planétaire.
Si les États-Unis conservent leur trône, les écarts se resserrent dangereusement en tête du classement. Du côté du continent africain, le Nigeria continue de dominer, tandis que d’autres nations émergent ou confirment, comme l’Égypte, en pleine ascension. Zoom sur les grandes tendances de ce mois.
Le Nigeria, solide leader africain
Inamovibles en Afrique, les Super Falcons du Nigeria confortent leur statut de première nation du continent en se positionnant 36e au niveau mondial (1623,29 pts). Une performance qui récompense une stratégie de développement continue et une génération montante qui donne entière satisfaction. Entre solidité défensive, explosivité offensive et une identité de jeu plus affirmée, le Nigeria semble avoir trouvé la bonne formule pour rester au sommet. Leur constance s’explique aussi par un vivier de joueuses talentueuses, souvent formées dans des championnats européens, qui apportent rythme et rigueur à une sélection qui ne se contente plus de dominer l’Afrique, mais vise également un retour en force sur la scène mondiale.
L’Égypte, meilleure progression africaine
C’est sans doute la belle surprise du mois côté africain. L’Égypte gagne sept places au classement mondial pour atteindre la 93e position, réalisant ainsi la plus forte progression du continent. Une avancée symbolique, mais révélatrice du travail de fond entrepris ces derniers mois autour du football féminin dans le pays. Avec une sélection rajeunie, davantage de compétitions locales et un encadrement technique plus structuré, les Pharaonnes commencent à récolter les fruits d’une nouvelle dynamique. Si la route reste longue pour rattraper les grandes nations africaines, cette évolution est un signal fort : l’Égypte ne veut plus rester en marge du football féminin africain.