Il a longtemps été présenté comme le futur du football marocain. Dix ans plus tard, Hachim Mastour est sans club, loin des projecteurs, mais pas des terrains. À 26 ans, l’ancien phénomène de l’AC Milan s’accroche à ses ambitions.
Malgré une carrière marquée par les blessures, les choix discutables et une pression médiatique précoce, le natif de Reggio Emilia veut croire en une nouvelle chance. Encore récemment, il déclarait rêver de Ligue des champions… et même de Coupe du monde avec les Lions de l’Atlas.
Un parcours hors norme pour un talent précoce
Repéré dès l’adolescence, Mastour avait tout pour réussir. À 14 ans, il rejoint l’AC Milan, côtoie Ibrahimović, Kaká ou encore Robinho à l’entraînement, et devient le plus jeune international marocain de l’histoire à 16 ans. Mais le rêve tourne court. Enchaînant les prêts (Málaga, Zwolle), sans jamais réellement s’imposer, il finit par quitter l’Europe des projecteurs. Son retour au Maroc, d’abord à Zemamra puis à l’Union Touarga, n’a pas non plus suffi à relancer sa trajectoire. Libre depuis janvier 2025, il poursuit aujourd’hui un entraînement individualisé à Reggio Emilia, épaulé par son préparateur personnel.
Absolument 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝗯𝗹𝗲 ce témoignage d'Hachim Mastour, vu comme un crack et devenu une star à seulement 14 ans à l'époque… 💔🇲🇦
"La lumière est arrivée trop tôt. J'étais jeune, je ne voyais pas les dangers. […] Je n'avais pas d'exemple sur lequel me baser, personne ne… pic.twitter.com/Mm3HXsjSow
— Footballogue (@Footballogue) June 12, 2025
Une reconversion en tête, mais des ambitions toujours intactes
Loin d’avoir raccroché les crampons, Mastour garde un objectif clair : retrouver la compétition au plus haut niveau. Dans un entretien accordé à L’Équipe, il affirme toujours rêver de Coupe du monde et de Ligue des champions. Mais en parallèle, l’ancien joueur envisage déjà sa vie d’après. Très marqué par les épreuves traversées, notamment une dépression, il pense à reprendre des études en psychologie. Un projet personnel qui témoigne d’une maturité nouvelle, sans pour autant tourner le dos à ses rêves de ballon rond.