Il n’a pas levé la voix, mais ses mots ont claqué comme une promesse. À 31 ans, Thomas Partey n’a plus besoin d’en faire trop pour être entendu. Interrogé par la chaîne ghanéenne 3Sports, le milieu de terrain d’Arsenal a posé les choses clairement : le Ghana vise le Mondial 2026, et il n’est pas question de rater le train.
Une dynamique retrouvée
Les Black Stars sortent d’un mois de mars rassurant, presque libérateur. Deux victoires nettes, sans bavure : d’abord face au Tchad, puis contre Madagascar. Pas des ogres, non, mais des matchs qu’il fallait gagner, et les Ghanéens l’ont fait avec sérieux, comme une équipe qui commence à se rappeler ce qu’elle vaut.
Ces six points engrangés ont permis aux quadruples champions d’Afrique de s’installer en tête du groupe I. 15 points au compteur. De quoi aborder la dernière ligne droite des éliminatoires avec un matelas qui n’offre aucune garantie… mais qui autorise l’ambition.
Partey, la voix de l’expérience
Dans cette sélection rajeunie par endroits, Thomas Partey fait figure de repère. Il a connu les grandes soirées, les éliminations douloureuses, les ambiances électriques du continent. Mais il a surtout goûté à la Coupe du monde, et ça, il ne l’a pas oublié.
« Disputer un Mondial, ça vous marque », souffle-t-il. « On était là en 2022. On a vu ce que ça représente, ce que ça demande. On veut y retourner. »
Ce n’est pas une phrase lancée pour meubler une interview. On le sent : il y croit, et il veut embarquer les autres avec lui, comme il l’a bien annoncé dans une entrevue avec 3S Sports.
Septembre, un tournant à ne pas rater
Le Ghana n’a pas encore validé son billet. Il reste quatre journées à disputer, dont deux qui arrivent à grands pas. En septembre, les hommes d’Otto Addo devront se frotter à nouveau au Tchad, avant de défier le Mali. Deux matchs clés. Deux matchs qui diront si cette sélection a vraiment les épaules pour viser plus haut.
Sur le papier, les Ghanéens ont les armes. Mais dans ces qualifications, le papier ne pèse jamais bien lourd. Il faudra du cœur, de l’ordre, et cette grinta que le Ghana sait réveiller quand les enjeux montent.
Thomas Partey, lui, est déjà prêt. Et il ne semble pas vouloir faire le voyage aux États-Unis, au Canada ou au Mexique comme simple touriste.