Arrivées au Maroc pour disputer la Coupe d’Afrique des Nations féminine, les joueuses de l’Afrique du Sud n’ont pas tardé à exprimer leur mécontentement. En cause : des primes non versées pour les derniers regroupements. Cette situation a poussé l’équipe à boycotter l’entraînement prévu vendredi, faisant éclater au grand jour une crise latente avec la Fédération.
Des promesses non tenues qui attisent la colère
Les Banyana Banyana dénoncent le non-paiement de primes qui leur auraient été dues lors des rassemblements d’avril et de juin. Malgré une réclamation adressée à la Fédération sud-africaine de football, aucune suite ne leur a été donnée à ce jour. Pour les joueuses, ce silence prolongé est vécu comme un profond manque de respect. Leur décision de ne pas s’entraîner marque un point de rupture dans une relation déjà fragilisée.
🇿🇦✊Les joueuses sud-africaines en grève au Maroc avant la CAN Féminine !
Elles réclament le paiement de primes impayées à quelques jours du coup d’envoi du tournoi!Lire l’article complet👇🏾https://t.co/6HT88rXEZO
— Sport News Africa (@snewsafrica) June 29, 2025
Pas de communication entre dirigeants et joueuses
Le malaise ne se limite pas aux questions financières. Les Sud-Africaines regrettent également un total déficit de dialogue avec leurs dirigeants. « Nous n’avons eu aucun échange formel avec la Fédération, ni avant le stage, ni depuis notre arrivée », confie l’une d’elles sous anonymat. La direction a, selon ses propos, décliné toute tentative de rencontre, évoquant la fatigue après une réunion interne. Un comportement perçu comme une désinvolture de plus à l’égard de la sélection féminine.