Il n’y a pas que le talent qui fait rêver. La valeur marchande d’un joueur dit souvent beaucoup de ce qu’il représente sur le terrain… et dans les bureaux des clubs. Voici le top 10 des joueurs algériens les plus chers de l’histoire, ceux qui ont affolé les compteurs et attiré tous les regards à un moment donné de leur carrière. Des dribbleurs fous, des architectes du jeu, des buteurs nés… place aux cracks !
Riyad Mahrez – 60 millions d’euros (août 2018)
L’apogée de Riyad Mahrez, c’est cette période où il marche sur l’eau avec Manchester City. Ailier droit léthal, imprévisible et clinique dans le dernier geste, Mahrez incarne le foot spectacle. À Leicester déjà, il avait retourné la Premier League, mais chez les Citizens, il a pris une autre dimension : celle d’un top player mondial. Sa patte gauche est un cauchemar pour les défenseurs et un régal pour les puristes. Quand il rentre intérieur, tout le monde sait ce qui va se passer… mais personne ne l’arrête.
Houssem Aouar – 55 millions d’euros (mars 2020)
Avant de choisir l’Algérie, Houssem Aouar était vu comme l’un des milieux les plus prometteurs d’Europe. Formation lyonnaise, classe naturelle, vista au-dessus de la moyenne : il a régalé au Parc OL en dictant le tempo. Doté d’un toucher soyeux et d’un sens du jeu léché, il a connu un pic de valeur à une époque où les plus grands clubs lorgnaient sur lui. Aouar, c’est le 8 hybride qui peut faire la différence dans les petits espaces et poser le pied quand il faut calmer le jeu.
Amine Gouiri – 50 millions d’euros (mars 2022)
Avant-centre formé à Lyon, mais révélé à Nice, Amine Gouiri est ce profil moderne qui aime décrocher, participer à la construction et finir les actions. Technique propre, sang-froid devant le but et capacité à jouer en pivot comme en profondeur : il a grimpé en flèche dans les estimations. Malgré les hauts et les bas, son potentiel est là, intact. Et avec son changement de nationalité sportive pour les Fennecs, tout un pays attend qu’il explose sous ses vraies couleurs.
Ismaël Bennacer – 40 millions d’euros (décembre 2020)
L’élégance d’un regista, l’intensité d’un guerrier. Bennacer est un milieu complet, capable de ratisser large, de relancer propre et de casser les lignes balle au pied. À Milan, il s’est imposé comme une référence à son poste, combinant volume de jeu et intelligence tactique. Sa valeur a logiquement atteint des sommets quand il est devenu l’un des piliers du club lombard. Sa capacité à jouer simple, à lire le jeu et à gérer les temps faibles le rend précieux, surtout dans les grands matchs.
Rayan Aït-Nouri – 35 millions d’euros (mai 2024)
Latéral gauche offensif et culotté, Aït-Nouri a gagné ses galons en Premier League, un championnat qui ne pardonne pas. Avec Wolverhampton, il a enchaîné les prestations solides, combinant vitesse, percussion et sens du duel. Il n’hésite jamais à prendre son couloir et créer le surnombre. Sa cote a explosé grâce à sa régularité et à son potentiel de progression encore énorme. Ce genre de profil rare, jeune et technique, plaît beaucoup sur le marché actuel.
Mohamed Amoura – 32 millions d’euros (mars 2025)
Le feu follet venu de Souk Ahras n’a pas mis longtemps à conquérir l’Europe. Amoura, c’est la dynamite à l’état pur. Explosivité, appels tranchants, finition chirurgicale : il a fait sauter les verrous de la Suisse à la Belgique, avant d’atterrir à Wolfsbourg avec une courbe ascendante impressionnante. Avant-centre moderne, il pèse sans ballon et harcèle en permanence. Son prix monte logiquement en flèche car il fait exactement ce que les clubs recherchent : il marque, il bouge, il dérange.
Yacine Brahimi – 26 millions d’euros (juin 2018)
Le maestro. Quand Brahimi est en forme, c’est un ballet technique, une suite d’enchaînements qui donnent le tournis. À Porto, il a cassé des reins par dizaines et offert des caviars à foison. Capable d’éliminer dans un mouchoir de poche, il a longtemps été l’un des dribbleurs les plus redoutés en Liga NOS et en Ligue des Champions. Sa valeur a grimpé au sommet quand il était au top de sa forme, avec une influence énorme sur le jeu et un flair toujours aussi affûté.
Saïd Benrahma – 25 millions d’euros (octobre 2021)
Pur produit de la technique à l’algérienne, Benrahma s’est taillé une belle réputation en Championship avant de passer à West Ham. Ailier virevoltant, dribbleur inspiré, il a ce petit grain de folie qui déstabilise les défenses. Il peut faire lever tout un stade avec un crochet bien senti ou une frappe enroulée dans la lucarne. Sa cote de 25 millions à l’époque reflétait son rôle de dynamiteur, capable de changer le cours d’un match par un éclair de génie.
Youcef Atal – 25 millions d’euros (septembre 2019)
Arrière droit mais attaquant dans l’âme, Youcef Atal a marqué les esprits avec Nice par ses montées tranchantes, ses crochets déroutants et sa capacité à percuter comme un ailier. Défensivement perfectible mais offensivement brillant, il a crevé l’écran en Ligue 1, attirant les regards et les scouts. Sa valeur a atteint les sommets quand il enchaînait les masterclass, capable de remonter tout le terrain ballon au pied. Un profil rare, explosif, qui aurait mérité plus de stabilité physique.
Islam Slimani – 25 millions d’euros (octobre 2016)
Le buteur des grands soirs. Slimani, c’est la grinta, le jeu de tête, l’opportunisme pur. Il n’a jamais été le plus esthétique, mais quel rendement ! Sa saison à 27 buts avec le Sporting Lisbonne a été un tremplin vers la Premier League avec Leicester, tout juste auréolé du titre. Il a coûté cher, et c’est mérité : dans les airs, il était injouable. Son parcours est celui d’un tueur des surfaces, capable de marquer dans n’importe quel contexte, toujours au service du collectif.