Alors que l’Angola dispute le CHAN 2025 avec ambition et un staff aguerri, la sélection se retrouve freinée par un problème qui n’a rien à voir avec le jeu. En coulisses, les voyants sont au rouge : salaires impayés, primes envolées, ambiance tendue. Un coup dur qui tombe au pire moment.
Trois mois sans salaire, primes aux abonnés absents
Selon Afrik-Foot, les hommes de Pedro Gonçalves, staff compris, n’ont pas touché un centime depuis trois mois. Pire, les primes promises pour les derniers matchs restent bloquées. De quoi miner le moral d’un groupe qui, sportivement, a pourtant grimpé en flèche ces deux dernières années.
Des progrès sportifs indéniables
Il y a deux ans, personne n’aurait parié sur un Angola capable de se hisser en quarts de finale du CHAN, puis de décrocher son billet pour la CAN 2025 avec autorité. Sous la houlette de Gonçalves, les Palancas Negras ont enchaîné les victoires, terminé 2024 en tête des progressions FIFA et gagné le respect du continent. Le coach, qui a fêté son 100e match sur le banc, ne cesse de rappeler que cette équipe a désormais les épaules larges.
Un CHAN joué sous tension
Les ennuis financiers n’ont pas empêché les Angolais de montrer du caractère. Battus d’entrée par le Maroc (0-2), ils se sont accrochés pour arracher un nul contre le Kenya (1-1), avant de renverser la Zambie (2-1) dimanche. Un parcours encore ouvert, avec un derby brûlant face à la RD Congo qui décidera de leur sort jeudi.
Le Mondial 2026 dans le viseur
Après le CHAN, la route mène directement aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Deux rendez-vous attendent les Palancas : la Libye le 4 septembre, puis l’Île Maurice le 9. Mais pour aborder ces échéances, il faudra d’abord régler la question qui fâche : le porte-monnaie. Tant que les salaires et les primes ne tomberont pas, le risque de voir la dynamique sportive s’effriter reste bien réel.