À quelques heures d’un duel décisif face au Bénin, l’ancien international nigérian Simon Zenke a lancé un appel fort à la fierté et à la discipline. Dans un entretien exclusif accordé à Footy-africa , l’ex-attaquant de Nancy et Samsunspor estime que les Super Eagles n’ont plus droit à l’erreur.
Le match de la dernière chance
Mardi, à Uyo, le Nigeria jouera sa qualification pour la Coupe du monde 2026 face au Bénin. Troisièmes du groupe C avec 14 points, les hommes de Finidi George sont derrière le Bénin (17 pts) et l’Afrique du Sud (15 pts). La mission est claire : gagner, et espérer un faux pas sud-africain face au Rwanda.
Zenke ne cache pas son inquiétude, mais garde foi en la réaction de ses compatriotes :
« Honnêtement, je ne suis pas content de la position dans laquelle on se trouve. Le Nigeria n’a aucune raison d’être troisième de son groupe. Mais c’est la réalité. Contre le Bénin, il faut livrer un match parfait. Si on ne gagne pas, on manquera la Coupe du monde pour la deuxième fois de suite. Et je refuse d’y croire. »
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L’urgence d’un sursaut collectif
Depuis plusieurs jours, les Super Eagles préparent la rencontre à Uyo, conscients que la moindre erreur pourrait coûter cher. Pour Zenke, le mental fera la différence :
« Il faut démarrer fort, rester concentrés et jouer avec rage du début à la fin. Les joueurs doivent se concentrer sur leur match, sans penser à ce qui se passe entre l’Afrique du Sud et le Rwanda. Ce mardi, il faut tout donner pour le drapeau et pour le peuple nigérian. »
Une revanche à prendre sur le Bénin
Lors du match aller, les Cheetahs avaient créé la surprise en s’imposant 2–1 à Abidjan, malgré l’ouverture du score de Raphael Onyedika. Steve Mounié et Jodel Dossou avaient ensuite renversé la vapeur, plongeant le Nigeria dans le doute.
Ce revers reste dans les têtes, et ajoute une dose de pression à un groupe déjà sous tension. Mais cette fois, les Super Eagles joueront à domicile, dans un Godswill Akpabio Stadium annoncé bouillant.
Tout un pays derrière ses Aigles
Le Nigeria ne peut plus tergiverser. Derrière les chiffres, il y a l’attente d’un peuple qui rêve de revoir son équipe sur la scène mondiale. Entre espoir, fierté et peur de l’échec, la rencontre de mardi dépasse le simple cadre sportif.
« C’est le moment de se battre pour le Nigeria », conclut Zenke.
Le décor est planté : un match, un enjeu, une nation suspendue au destin de ses Aigles.