Le Maroc et l’Afrique du Sud s’affrontent ce dimanche 18 mai 2025 dans le cadre de la finale de la CAN U-20 2025. Si les jeunes joueurs seront en pleine lumière, les regards se tourneront aussi vers leurs entraîneurs. Mohamed Ouahbi et Raymond Mdaka ne se ressemblent pas, mais partagent le même but : gagner.
Les deux sélections sont déjà qualifiées pour la Coupe du Monde U-20. Ce match reste pourtant crucial. Il offre une chance unique de marquer l’histoire. D’un côté, un entraîneur calme et rigoureux. De l’autre, un technicien audacieux et surprenant.
Ouahbi, l’expérience et la stabilité
Mohamed Ouahbi dirige les U-20 marocains depuis 2022. À 48 ans, il connaît bien le football jeune. Avant cela, il a formé des joueurs en Belgique, notamment à Anderlecht. Aujourd’hui, il impose un style clair : solide en défense, patient au milieu, efficace devant.
Le Maroc n’a pas connu de défaite depuis son entrée en lice dans ce tournoi. Son bilan est de 4 victoires, un nul. L’équipe joue en 4-2-3-1, avec beaucoup de discipline. Elle a battu le Nigeria, la Tunisie, la Sierra Leone et même le pays hôte, l’Égypte.
Ouahbi ne cherche pas le spectacle. Il veut de l’ordre, du contrôle. Et ça marche. Depuis sa prise de fonction, son équipe affiche une moyenne de presque 2 points par match. C’est un entraîneur stable, qui avance sans bruit mais avec régularité.
Mdaka, l’énergie et la prise de risques
Raymond Mdaka a pris les commandes de l’équipe sud-africaine il y a un an. Son style est différent. Moins rigide, plus tourné vers l’attaque. Il laisse de la liberté à ses joueurs, tout en gardant une base tactique solide.
Son équipe a mal commencé, avec une défaite contre l’Égypte. Mais elle a vite réagi. Trois victoires, dont une contre le Nigeria en demi-finale. Les Amajita ont marqué sept buts et gardé leur cage inviolée trois fois.
Mdaka n’a pas peur de changer son plan. Il s’adapte à chaque match. Résultat : l’Afrique du Sud joue sa première finale U-20 depuis 1997. Son style plaît. C’est un football vivant, rapide, plein d’envie.
Ce match, c’est plus qu’une finale. C’est le reflet de deux approches. L’organisation du Maroc face à l’intensité de l’Afrique du Sud. Quelle que soit l’issue, une chose est certaine : le football africain a de l’avenir.