À l’approche de la dernière journée de Ligue 1, Amine Gouiri n’a pas seulement brillé sur le terrain face à Rennes (victoire 4-2).
L’attaquant de l’Olympique de Marseille a relancé un appel franc à destination de Rayan Cherki et Maghnes Akliouche. Le joueur formé à Lyon n’a pas caché son envie de les voir revêtir le maillot de l’Algérie, et même de partager l’attaque avec eux sous les couleurs des Fennecs.
Une vision offensive et claire : “Je peux jouer avec eux”
Juste avant d’affronter son ancien club, Gouiri a profité de son passage devant les caméras pour exprimer une vision bien précise de l’avenir de la sélection. « Je peux jouer avec Cherki à gauche et Akliouche à droite en sélection », a-t-il déclaré avec assurance. Un message limpide envoyé aux deux Franco-Algériens encore en attente d’une hypothétique convocation en équipe de France. En mars dernier, Didier Deschamps avait pourtant refroidi leurs espoirs en soulignant la densité de la concurrence à leurs postes. Une mise en garde à peine voilée sur leur avenir chez les Bleus, pendant que l’Algérie, elle, leur tend toujours la main. Gouiri, de son côté, ne cache plus son souhait de les voir intégrer un groupe qui pourrait devenir redoutable avec leur apport.
Amine Gouiri :
« Je peux jouer avec Cherki à gauche et Akliouche à droite en sélection. Ce sont des joueurs de qualité. J’espère qu’ils vont nous rejoindre prochainement. »
🎙️@beinsports_FR ( interview avant match ) pic.twitter.com/zsIiI4bF0d
— 𝘼𝙇𝙂𝙀𝙍𝙄𝘼𝘾𝙏𝙐𝙁𝙊𝙊𝙏 🇩🇿 (@algeriactufoot) May 17, 2025
“Il ne faut pas arriver une fois les tickets en poche”
Ce n’est pas la première fois que l’avant-centre marseillais interpelle ses compatriotes binationaux. Lors des trophées UNFP quelques jours plus tôt, il avait déjà mis en garde contre les décisions tardives. Pour lui, intégrer une sélection en cours de route n’est pas toujours bien perçu. « On a traversé des étapes difficiles pour ces qualifications, avec des déplacements comme au Botswana. Ce n’est pas simple. » Une manière de rappeler que le groupe se forge dans l’effort et la solidarité. Il ajoute même que le sélectionneur, Djamel Belmadi, pourrait ne pas être favorable à des intégrations de dernière minute. « S’ils viennent maintenant, c’est un bon choix, mais il faut le faire à temps. » Un message répété, toujours plus appuyé, à l’adresse de ceux qui hésitent encore à se lancer.