Victor Osimhen est encore au cœur de toutes les discussions. Officiellement touché à la cheville et forfait contre l’Afrique du Sud, l’attaquant du Napoli cristallise les soupçons. Et pas de n’importe qui : c’est Asamoah Gyan en personne qui balance.
Gyan sort les crampons
L’ancien capitaine des Black Stars n’a pas mâché ses mots. Pour lui, l’histoire de l’entorse est loin d’être limpide. Dans une sortie cash, le meilleur buteur de l’histoire du Ghana a lâché ses doutes, comme le rapporte nos confrères de amcnews24 :
« Je connais ces manières de faire. On lui a sûrement dit : la Ligue des champions arrive, tu es un gros investissement, va jouer un peu avec le Nigeria, puis déclare une blessure et reviens vite en club. »
Une phrase qui fait l’effet d’un tacle appuyé, et qui relance un vieux débat : celui du bras de fer entre les sélections africaines et les clubs européens, souvent accusés de protéger leurs stars au détriment des équipes nationales.
Asamoah Gyan claimed Osimhen was faking his injury! A. Gyan: "I know these tricks. Someone told Osimhen, 'Look, we spent a lot of money on you. The Champions League is coming up, we don't like you going to Africa, but go there and play a little, then get injured and lie down and… pic.twitter.com/PZuojaF8b9
— 𝚀𝚄𝙴𝙺𝚄 𝙿𝚄𝙻𝙸𝚂𝙸𝙲☠️ (@QUEKU__) September 11, 2025
Nigeria sans Osimhen, ce n’est plus pareil
Difficile de nier l’impact du numéro 9. Avec lui, le Nigeria affiche un bilan solide : deux victoires et un nul en trois matchs de qualifications pour la coupe du monde 2026. Sans lui, c’est une autre histoire : quatre nuls et une défaite en cinq rencontres. Un gouffre statistique qui résume bien son importance dans le collectif des Super Eagles.
Blessure réelle ou calcul politique ?
Alors, simple coup du sort ou petit arrangement derrière le rideau ? Les Nigérians oscillent entre frustration et doute. Une chose est sûre : tant qu’Osimhen manquera à l’appel, chaque contre-performance de l’équipe nationale donnera du grain à moudre à ceux qui, comme Gyan, pensent que la vérité est ailleurs.