La RD Congo peut se frotter les mains : Michel-Ange Balikwisha, fraîche recrue du Celtic Glasgow et ancien cadre de l’Antwerp, a décidé de porter le maillot de son pays d’origine. À 24 ans, l’ailier explosif a mis fin aux doutes et déclaré sa flamme aux Léopards. Un coup de boost énorme à quelques mois de la CAN 2025.
Un ailier qui dit oui au pays
Dans une interview accordée à Leopardsfoot, Balikwisha n’a pas tourné autour du pot : « J’annonce que je souhaite représenter le pays, comme vous l’attendiez. Que Dieu nous bénisse et j’espère que nous allons faire trembler le stade des Martyrs. » Des mots qui résonnent fort, surtout quand on sait que le joueur a déjà empilé 30 buts et 17 passes décisives en 145 matchs avec l’Antwerp. Et le plus beau pour lui : réaliser son rêve de jouer aux côtés de son frère William, déjà international.
Entre deux drapeaux : Belgique ou RDC ?
Né et formé en Belgique, Balikwisha a longtemps navigué entre les deux rives. En 2020, il clamait déjà son envie de jouer pour le Congo… avant que la pandémie ne mette tout à l’arrêt. Sa belle saison suivante l’a replacé dans les plans des Espoirs belges, où il a fait quelques apparitions, mais sans jamais franchir le cap des A. Résultat : la porte des Léopards est restée grande ouverte.
Talent brut mais corps fragile
Sur le terrain, Michel-Ange n’est pas qu’un prénom qui claque : c’est un ailier capable de faire sauter les lignes, de créer des décalages et de donner le tournis à n’importe quel défenseur. Gros volume de jeu, gros coffre, gros cœur. Mais il traîne un boulet : les blessures musculaires. La saison 2024/2025, il n’a joué que cinq petits matchs de championnat, touché à la cuisse puis freiné par des pépins à répétition. C’est le seul vrai frein à son envol.
Un pari qui peut rapporter gros
À 24 ans, Balikwisha a encore de la marge pour casser des reins et exploser sous le maillot vert et rouge du Celtic… et bientôt celui des Léopards. Pour Sébastien Desabre, qui ne l’a encore jamais contacté directement, c’est une carte en or qui s’offre à lui. Si la machine se relance physiquement, le stade des Martyrs risque de trembler comme jamais.
En résumé : la RDC s’offre un joueur pétri de talent, un ailier affamé, prêt à écrire une nouvelle page familiale et nationale. Si son corps tient le choc, Balikwisha pourrait devenir l’un des grands visages de la CAN 2025.