À un mois des barrages pour la Coupe du monde 2026, Vincent Aboubakar traverse une période délicate. Le capitaine des Lions Indomptables, libre de tout contrat depuis plusieurs mois, pensait avoir trouvé un nouveau point de chute. Mais les négociations ont tourné court, laissant planer le doute sur son avenir immédiat.
Un transfert avorté au dernier moment
Fin septembre, tout semblait bouclé. Selon le journaliste Fuad Alakbarov, Aboubakar devait rejoindre le Neftçi Bakou, en Azerbaïdjan. Un contrat court, jusqu’à la fin de la saison, était sur la table. Après Hatayspor, où il avait inscrit huit buts en 28 matchs, le Camerounais voyait là une opportunité de se relancer avant les échéances internationales.
Mais le deal s’est effondré à la dernière étape : la visite médicale n’a jamais débouché sur une signature. En cause, des divergences salariales. Le club azéri a jugé les demandes du joueur trop élevées, préférant se retirer du dossier.
Le temps joue contre lui
À 33 ans, Aboubakar sait que chaque semaine compte. Le capitaine emblématique des Lions Indomptables n’a plus de club depuis mai et son inactivité commence à peser. Lors du dernier rassemblement, Marc Brys ne lui a accordé qu’une poignée de minutes : douze au total sur les deux rencontres contre Maurice et l’Angola. Une situation inédite pour un joueur qui a longtemps été la figure de proue de la sélection.
Une place en danger chez les Lions
Le Cameroun jouera son avenir mondial en novembre face à la RD Congo, avant un éventuel choc contre le Nigeria ou le Gabon. Sans rythme, Aboubakar pourrait voir d’autres visages lui passer devant dans la hiérarchie offensive.
Et si la situation perdure, la menace d’une absence à la CAN 2025 au Maroc devient bien réelle. Pour un joueur de son calibre, manquer ces rendez-vous serait un coup dur, presque un symbole du passage de relais au sein d’une génération en fin de cycle.
🔴 Vincent Aboubakar a honoré, face à l’Angola, sa 119ème sélection avec l’équipe nationale du Cameroun, passant ainsi devant Samuel Eto’o et Geremi Njitap (118). 👕🇨🇲
Seuls Rigobert Song (137) et Emmanuel Kunde (127) ont plus de caps que lui avec les Lions indomptables.… pic.twitter.com/hZ6vrzCgBW
— AllezLesLions (@AllezLesLions) October 16, 2025
Le dernier virage
Vincent Aboubakar n’a jamais été du genre à baisser les bras. Mais cette fois, la marge d’erreur est infime. Sans club, sans temps de jeu et à un mois d’un barrage capital, il joue peut-être la survie de sa carrière internationale. Le lion doit rugir à nouveau, et vite.