À cinq mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, l’ambiance commence déjà à chauffer entre certains internationaux. Lamine Camara et Eliesse Ben Seghir, coéquipiers à Monaco, ont lancé les hostilités dans une joute verbale aussi amicale que symbolique.
Sur les réseaux sociaux, les deux jeunes pépites ont échangé des piques pleines d’humour, mais avec un fond de rivalité qui en dit long sur l’état d’esprit des prétendants au titre continental.
Des mots qui en disent long sur la pression autour du tournoi
La scène se passe en pleine préparation estivale de l’AS Monaco. Devant la caméra, Camara désigne son coéquipier marocain : « Celui que je dois taper en finale de la CAN Inch’Allah. » Ben Seghir, sourire en coin, rétorque aussitôt : « Il nous battra jamais. » Un échange spontané, qui résonne déjà comme le premier acte d’un duel à venir.
Le Maroc, pays hôte de cette CAN 2025, attend beaucoup de ses Lions de l’Atlas. Et pour cause : leur dernière consécration continentale remonte à 1976. Finalistes du Mondial 2022, les Marocains savent qu’ils seront attendus au tournant. Côté sénégalais, les champions de 2022 veulent laver l’affront de leur élimination précoce en Côte d’Ivoire. Autant dire que la revanche est dans toutes les têtes.
🇸🇳 Lamine Camara à Eliesse Ben Seghir :
“ Celui que je doit taper à la finale de la CAN In Shaa Allah. ” 🤣
🇲🇦 Ben Seghir répond : “ Il nous battra jamais ! ” pic.twitter.com/S5eUKGbtpY
— FRMF Xtra (@FRMFXtra) July 19, 2025
Un passif à l’avantage des Lions de l’Atlas
Historiquement, le Maroc peut se targuer d’un avantage certain sur le Sénégal. En 18 confrontations officielles, les Nord-Africains comptent neuf victoires contre seulement quatre pour les Lions de la Teranga, et cinq matchs nuls. Le dernier face-à-face, en octobre 2020, s’est soldé par un net succès marocain (3-1). Une rencontre marquée par les réalisations d’Amallah, En-Nesyri et El Arabi, malgré un penalty tardif transformé par Ismaïla Sarr.
Mais l’histoire ne gagne pas les matchs à venir. Et si les deux nations devaient se retrouver en finale le 18 janvier à Casablanca, ce serait bien plus qu’une simple revanche. Ce serait une bataille de générations, de styles et de symboles. Et d’après les regards échangés entre Camara et Ben Seghir, la guerre psychologique a déjà commencé.