À un peu plus de trois mois du coup d’envoi, le patron du foot marocain, Fouzi Lekjaa, met la barre très haut : la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Royaume doit être « la meilleure de tous les temps ». Ambiance posée.
Une ambition qui dépasse le simple discours
Lekjaa n’a pas lâché une punchline pour faire joli devant les caméras. Son message, dans une interview exclusive accordée à Bein Sports News s’inscrit dans une stratégie pensée depuis longtemps. Le boss de la FRMF rappelle que ce projet est porté depuis plus de vingt ans par le roi Mohammed VI, avec un investissement massif dans les infrastructures.
Stades remis à neuf à Agadir, Marrakech, Tanger, Rabat ou Fès, hôtels calibrés pour accueillir des délégations du monde entier, centres d’entraînement aux standards internationaux… Tout est en place pour que le Maroc ne soit pas pris en défaut. Même la Royal Air Maroc a été mise dans le coup pour faciliter les déplacements à travers le continent.
Plus qu’une CAN, un rendez-vous panafricain
Au-delà des terrains et des loges VIP, Lekjaa insiste sur le cœur de cette édition : « accueillir nos frères africains ». Pour lui, la CAN 2025 doit être une fête du football, mais aussi un moment de fraternité, de solidarité et d’unité. L’idée est claire : transformer ce tournoi en un carrefour panafricain où le ballon rond rapproche les peuples.
🟣🎤 لقاء خاص | قال فوزي لقجع رئيس الجامعة الملكية المغربية لكرة القدم @FRMFOFFICIEL في تصريح خاص لـbeIN SPORTS إن بلده يطمح لتنظيم أحسن نسخة في تاريخ كأس أمم إفريقيا مؤكدا جاهزية المغرب 🇲🇦 للعرس الكروي الإفريقي pic.twitter.com/SacavVw4p7
— beIN SPORTS الإخبارية (@beINSPORTSNews) September 12, 2025
Une attente énorme après 1988
Le Maroc n’a plus accueilli la CAN depuis 1988. Autant dire que l’attente est immense. Le Royaume a déjà fait ses preuves en organisant plusieurs événements majeurs ces dernières années — CHAN, Mondial des clubs, compétitions féminines — et veut désormais marquer l’histoire avec cette édition.
Pour Lekjaa, pas question de se contenter du minimum syndical : dans 100 jours, le Maroc doit élever la CAN vers un nouveau standard et prouver, une fois de plus, qu’il est la locomotive du football africain.