La Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025), reprogrammée du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, s’annonce une nouvelle fois comme une source de tensions entre clubs européens et sélections africaines. Et pour cause : malgré les engagements initiaux, les calendriers dévoilés par plusieurs Ligues confirment qu’aucune trêve n’est prévue dans les principaux championnats.
Une programmation bousculée par le Mondial des clubs
Initialement prévue en été, la CAN 2025 a été déplacée en hiver à la demande de la FIFA pour laisser place à la Coupe du Monde des Clubs, qui se tiendra aux mêmes dates. La Confédération africaine de football avait alors espéré obtenir un créneau dégagé dans les calendriers des clubs européens. Mais il n’en sera rien. Si les Coupes d’Europe seront effectivement à l’arrêt, les ligues nationales, elles, continueront.
Des journées en cascade, notamment en Angleterre
La Premier League, fidèle à sa tradition hivernale, maintiendra notamment son célèbre Boxing Day. Pas moins de quatre journées du championnat anglais (19e à 22e) sont prévues durant la période de la CAN. En France, la Ligue 1 disputera deux journées le 3 et le 17 janvier. L’Espagne, elle, ne s’accordera qu’une courte pause du 21 décembre au 4 janvier avant de reprendre son rythme. À cela s’ajouteront les matchs de coupes nationales, accentuant encore la pression sur les effectifs.
🚨⚽️Pendant la CAN 2025, les grands championnats européens continueront sans pause. Les joueurs africains devront encore choisir entre leurs clubs… et leur pays.
La parole donnée à la CAF n’a pas été respectée
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— Sport News Africa (@snewsafrica) June 27, 2025
Les internationaux africains au cœur d’un nouveau dilemme
Cette situation mettra une nouvelle fois les joueurs africains face à un choix délicat : répondre à l’appel de leur sélection nationale ou rester avec leur club, souvent sous pression. Un contexte tendu, d’autant que certains entraîneurs ou dirigeants pourraient chercher à dissuader leurs joueurs de partir, quitte à les menacer de sanctions. Ce scénario n’est pas nouveau, mais il est d’autant plus regrettable que des garanties semblaient avoir été obtenues au moment du report de la compétition. La CAF devra désormais composer avec une réalité complexe pour assurer la disponibilité de ses stars.