À quelques semaines du CHAN 2025, les Lions locaux du Sénégal posent leurs valises en Tanzanie pour un tournoi test grandeur nature. Rien n’est laissé au hasard. À leurs côtés dans cette joute amicale prévue à la ville d’Arusha (21-27 juillet) : le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. Des adversaires loin d’être anodins, tous eux aussi attendus au CHAN.
Plus qu’un tournoi, un vrai laboratoire tactique
Pour le staff technique sénégalais, ce rendez-vous n’a rien d’anecdotique. Il s’agit d’un test grandeur réelle, presque une répétition générale. L’idée ? Évaluer, ajuster, couper, affiner. Et surtout, s’adapter. Car jouer en altitude n’a rien d’une promenade de santé, surtout pour des joueurs venus du niveau de la mer.
CHAN 2024 – Le Sénégal va participer à un tournoi de préparation en Tanzanie
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— wiwsport (@wiwsport) July 20, 2025
Souleymane Diallo, lors de la remise du drapeau national, a tenu à souligner ce point : partir tôt en Tanzanie n’était pas une option, mais une nécessité. L’organisme doit trouver ses repères, le collectif aussi. Et pour cela, rien ne vaut un peu de terrain, de sueur, et des matches aux allures de compétition officielle.
Des choix, des hommes et un objectif clair : défendre le titre
Face à la Tanzanie (22 juillet), à l’Ouganda (24 juillet) puis au Kenya (27 juillet), les Lions auront trois occasions d’envoyer un signal fort. Mais derrière l’affiche, ce sont aussi des places à gagner. Sur les 25 joueurs appelés, seuls 23 figureront sur la liste finale du CHAN. Et à ce niveau, chaque détail compte.
CHAN2024:Le Sénégal remplace le Congo dans le tournoi amical des pays hôtes!
Les Lions locaux rejoignent le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie pour un tournoi de préparation intense à partir du 21 juillet. Trois matchs pour se préparer au mieux avant le coup d’envoi officiel 2 août pic.twitter.com/h3rxVE2t44— Khalil313 (@papaibr49407867) July 18, 2025
Le sélectionneur a misé sur un savant mélange : des profils complémentaires, quelques hommes capables de couvrir plusieurs postes, et surtout une envie palpable de défendre le drapeau. “Il faut plus que du physique ou de la tactique pour aller loin”, a-t-il soufflé à la presse. “Il faut une âme, un esprit, une force collective. C’est ce qu’on va chercher ici.”