À la veille de deux matchs amicaux contre l’Irlande (6 juin) et l’Angleterre (10 juin), l’équipe nationale du Sénégal s’est retrouvée plongée dans une désorganisation inattendue. Ce qui devait être une simple trêve internationale à l’accent britannique s’est transformé en scénario digne d’un mauvais feuilleton logistique.
Une convocation express qui frôle l’amateurisme
L’histoire est difficile à croire, mais bien réelle : les joueurs sénégalais ont été informés de leur vol vers le Royaume-Uni… à peine deux heures avant le décollage. Sans leur capitaine Sadio Mané, laissé au repos pour ce rassemblement, les Lions ont dû faire leurs valises dans l’urgence, appeler leurs proches à la hâte et foncer vers l’aéroport de Dakar. Mais une fois sur place, une autre surprise les attendait : la majorité des billets avaient été réservés en classe économique. Un choc pour des internationaux habitués à voyager dans des conditions optimales, où le confort de la classe affaires est une norme pour assurer récupération et performance.
Les joueurs de l'équipe nationale du Sénégal refusent d'embarquer !
Aujourd'hui, un véritable désordre éclaté lors du voyage de l'équipe nationale, soulevant des questions sur la responsabilité entre le ministère et la fédération concernant l'achat des billets d'avion.
Les… pic.twitter.com/exjkdp8jm3
— 𝗦𝗮𝗻𝗲 𝗠𝗮𝗹𝗮𝗻𝗴 🇸🇳🇸🇳🇬🇲🇬🇲 (@sane932) June 2, 2025
Une gestion de crise qui fait grincer des dents
Cette mésaventure a laissé des traces. Plusieurs joueurs ont exprimé leur mécontentement, certains allant jusqu’à refuser d’embarquer. Deux d’entre eux ont réussi à être surclassés en dernière minute, grâce à leurs contacts personnels chez Air France, tandis que le reste du groupe a dû prendre place en classe économique, divisée sur plusieurs vols. Une image brouillée pour une équipe qui brille sur le terrain, mais qui pâtit d’une gestion peu professionnelle en coulisses. Dans la foulée, les responsabilités se renvoient entre la Fédération sénégalaise de football (FSF) et le ministère des Sports. Ce dernier, selon des sources internes à la FSF, serait seul maître du budget lié aux déplacements. Un nouvel épisode qui relance le débat sur le manque de coordination entre les institutions sportives et les autorités étatiques en Afrique.