C’était attendu comme une première historique. Le Maroc avait l’occasion de devenir la première nation nord-africaine à prendre part à la COSAFA Cup 2025. L’annonce avait été faite, les dates fixées, mais finalement… rien. Coup de théâtre : les Lions de l’Atlas se retirent, et la Tanzanie récupère leur place au pied levé.
Le Maroc se retire, sans faire de bruit
Sans prévenir, ou presque, la Fédération marocaine a décidé de faire machine arrière. Aucun communiqué officiel, aucune explication. Juste une ligne, sèche, dans une note publiée par le COSAFA : « Le Maroc s’est retiré ». Une absence remarquée, alors qu’on imaginait déjà les Marocains aligner une équipe locale pour préparer le CHAN 2025. En coulisses, certains évoquent des problèmes de calendrier. D’autres parlent d’un choix stratégique. Mais au fond, nul ne sait vraiment pourquoi ce retrait aussi soudain. Tarek Sekttioui voulait peut-être épargner ses joueurs un aussi long trajet qui arrive à la fin d’une saison aussi longue et fastidieuse.
“Le Maroc s’est retiré de la COSAFA Cup 2025 et sera remplacé dans le tableau des 14 équipes par la Tanzanie, pays invité d’Afrique de l’Est, pour le tournoi qui se déroulera du 4 au 15 juin”, lit-on dans le communiqué.
Morocco have withdrawn from the #HOLLYWOODBETS COSAFA Cup 2025 and will be replaced in the 14-team field by East Africa guest nation Tanzania for the June 4-15 tournament to be staged in Mangaung | Bloemfontein. Read more: https://t.co/uoFoXkIIHR pic.twitter.com/F3tTWvHoIG
— COSAFA (@COSAFAMEDIA) May 29, 2025
La Tanzanie n’a pas hésité
À peine le Maroc déclaré forfait, la Tanzanie a répondu présente. Une belle occasion pour les Taifa Stars, qui n’étaient pas attendus à ce tournoi du sud du continent. Ce genre d’invitation, ça ne se refuse pas : entre les matchs de préparation, l’exposition internationale, et un groupe relevé, le challenge est réel. Le tournoi aura lieu en Afrique du Sud, entre le 4 et le 15 juin, sur deux stades bien connus : le Free State Stadium et le Dr. Petrus Molemela Stadium. Pour les Tanzaniens, c’est une chance à saisir, et ils n’auront rien à perdre.