En tournée au Canada, la sélection ivoirienne menée par Emerse Faé a quitté le tournoi frustrée par les résultats, mais riche de leçons à tirer. Malgré un classement défavorable, le coach ivoirien garde la tête haute, convaincu que ses hommes ont proposé le meilleur football.
Des résultats en trompe-l’œil, un jeu affirmé
Les chiffres ne disent pas tout. Si la Côte d’Ivoire termine en bas du tableau lors de cette édition du Canadian Shield, c’est davantage un problème d’efficacité que de niveau de jeu. Les Éléphants ont su poser leur empreinte sur le terrain, dominant par séquences face à des adversaires pourtant bien rodés. Leur style de jeu, axé sur la construction, les combinaisons et le pressing coordonné, a souvent mis en difficulté leurs opposants. Emerse Faé, fidèle à sa philosophie, a misé sur une dynamique collective malgré des absences majeures et des ajustements imposés. Ce choix assumé, bien qu’ayant suscité des critiques, s’inscrit dans une démarche de long terme.
“Dans le contenu, je pense qu’on a été la meilleure équipe du tournoi. On a manqué d’efficacité pour l’emporter contre la Nouvelle-Zélande ou le Canada. Dommage, mais c’est un cycle, comme il peut y en avoir en club. On va travailler sur la finition pour ne pas être pénalisés.”
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— CIV FOOT ⭐⭐⭐ (@football_civ) June 11, 2025
Un tournoi formateur avant les grandes échéances
Quitter une compétition sans victoire dans le temps réglementaire peut sembler inquiétant, mais pour le staff technique ivoirien, ces rencontres ont surtout permis d’identifier les manques et d’affiner les automatismes. Le manque de réalisme offensif est apparu comme le principal frein à de meilleurs résultats, un aspect sur lequel le groupe va concentrer ses efforts dans les semaines à venir. Au-delà de la frustration, ce tournoi nord-américain a servi de laboratoire en vue des prochaines échéances, notamment les qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Le message de Faé est clair : apprendre, corriger, et continuer à bâtir une équipe capable d’assumer ses ambitions.
“C’est frustrant, mais ça fait partie de l’apprentissage. On sort avec des enseignements précieux, notamment sur l’efficacité et la complémentarité offensive.”