La sélection masculine de Djibouti se retrouve sans entraîneur principal après le départ d’Abdourahman Okieh, une nouvelle tombée sans annonce officielle. Ce silence renforce les interrogations sur la gestion actuelle du football djiboutien, déjà fragilisé par une série de difficultés structurelles et sportives. Pendant ce temps, les Requins de la Mer Rouge sont à l’arrêt, sans direction claire, à quelques mois des prochaines échéances internationales, notamment les qualifications de la Coupe Arabe 2025.
Une rupture sans explication qui soulève des doutes
Aucune déclaration publique, aucun communiqué : la séparation avec Abdourahman Okieh s’est faite dans l’ombre. Cette opacité ne fait qu’alimenter les spéculations sur les coulisses de cette décision. Licenciement ? Démission ? Accord mutuel ? À ce jour, rien n’a été précisé. Pourtant, Okieh – nommé en 2022 – semblait faire ce qu’il pouvait dans un environnement largement défaillant : manque de terrains homologués, déplacements mal organisés, soutien institutionnel fragile. Malgré quelques résultats encourageants, la spirale négative a fini par l’emporter.
Une nomination politique ou fédérale : qui tranchera ?
Alors que la sélection cherche un nouveau souffle, une autre question brûle les lèvres : qui choisira le prochain sélectionneur ? Le gouvernement, qui finance le poste, pourrait vouloir imposer sa décision. Mais la fédération djiboutienne, malgré son silence, pourrait aussi revendiquer son autorité. En attendant, les discussions vont bon train, et plusieurs profils circulent déjà en coulisses. Mais pour espérer un vrai renouveau, Djibouti devra avant tout clarifier sa vision à long terme et sortir de l’improvisation chronique.