Pour ses derniers pas dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, Sao Tomé-et-Principe ne pourra pas compter sur l’énergie de son public. Faute de stade homologué, la petite nation insulaire va devoir boucler sa campagne en Tunisie, à plus de 4 000 kilomètres de ses supporters. Une contrainte qui raconte toute la fragilité mais aussi toute la résilience de cette sélection.
Radès, un défi presque impossible
Le 10 octobre, c’est au mythique stade Hamadi Agrebi de Radès que les Faucons affronteront la Tunisie. Face à eux, une des places fortes du football africain, soutenue par un public bouillant. Difficile d’imaginer un contexte plus hostile. Mais pour Sao Tomé, l’enjeu est ailleurs : tenir tête, ne pas sombrer, montrer qu’au-delà du score, il reste une identité et une combativité à défendre.
🗓️ 𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐞́ !
Bien qu’initialement prévu à l’extérieur, la rencontre face au Sao Tomé se jouera finalement à Radès.
Les Aigles de Carthage boucleront cette phase qualificative face au Namibie sur la même pelouse, deux matchs importants pour… pic.twitter.com/GACQCjh52h
— ETTACHKILA (@EttachkilaTN) September 24, 2025
Sousse, un dernier combat
Trois jours plus tard, direction Sousse pour un duel face au Malawi. Le match aura lieu en même temps que Tunisie–Namibie, ce qui promet une rencontre disputée presque dans l’ombre, loin des projecteurs. Et pourtant, pour les joueurs santoméens, ce rendez-vous sera tout sauf anodin. Huit défaites en huit matchs n’ont pas éteint leur volonté de terminer avec dignité. Jouer jusqu’au bout, c’est une manière de prouver qu’ils ne sont pas venus pour simplement remplir une case du calendrier.
🔴 La FIFA a tranché :
👉 10 oct 2025
17h00 Sao Tomé – Tunisie
Stade Olympique de Rades👉 13 octobre 2025
– 14h00 Sao Tomé – Malawi
Stade Olympique de Sousse
– 14h00 Tunisie – Namibie
Stade Olympique de Rades https://t.co/fkpWyUqseA— Ahmed Adala (@Scoulino) September 24, 2025
Plus qu’une élimination, une histoire de courage
Déjà sortis de la course, les Santoméens n’ont rien d’autre à espérer que de sauver l’honneur. Mais dans ce genre de parcours, l’essentiel n’est pas toujours dans les chiffres : il est dans le courage de se présenter, encore et encore, même quand les chances sont minces. Loin de leurs familles, loin de leurs terres, ils porteront malgré tout les couleurs de leur pays, avec la fierté discrète mais tenace des outsiders.