À quelques heures du choc décisif entre la Côte d’Ivoire et le Kenya, comptant pour la dernière journée des éliminatoires du Mondial 2026, l’ancien international ivoirien Emmanuel Eboué s’est confié à nos confrères de 225foot. Fidèle à son franc-parler légendaire, l’ex-latéral d’Arsenal livre une analyse vibrante où se mêlent exigence, passion et amour du maillot.
Une finale avant l’heure
Mardi soir, le stade Alassane Ouattara d’Ébimpe s’annonce incandescent. En tête du groupe F avec 23 points, les Éléphants n’ont besoin que d’une victoire pour sceller leur qualification directe pour la Coupe du monde 2026. Face à eux, un Kenya combatif, sans complexe, prêt à jouer les trouble-fêtes.
Le Gabon, deuxième à une longueur, espère encore un faux pas ivoirien. Mais à Abidjan, personne n’imagine un scénario catastrophe. Tout un peuple retient son souffle, prêt à pousser ses héros vers le rêve américain.
Eboué sonne la charge
Toujours aussi habité lorsqu’il parle football, Emmanuel Eboué n’a pas mâché ses mots. Pour lui, ce match est bien plus qu’une simple formalité :
« C’est le genre de match où tu dois montrer que tu es une grande équipe. Les grands joueurs se reconnaissent dans les grands moments. Là, tu dois prouver que tu mérites la Coupe du Monde. Le Kenya va jouer sans complexe, alors il faut de la discipline et de la rage. »
L’ancien capitaine adjoint des Éléphants insiste sur l’importance d’un début de match maîtrisé et sans fioritures :
« Tu marques tôt, tu imposes ton rythme, et tu ne laisses aucune ouverture. Ce n’est pas le moment de faire du spectacle, c’est le moment de tuer le match proprement. »
Eliminatoires Coupe du Monde 2026 : Côte d’Ivoire – Kenya, sur quelle chaîne voir le match ?
Les clés du combat selon Eboué
Pour l’ex-défenseur, la qualification passera avant tout par quatre éléments essentiels :
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Commencer fort : inscrire un but dans les vingt premières minutes pour étouffer le Kenya.
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Rester compact : ne pas laisser d’espace entre les lignes, au risque de voir Olunga frapper.
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Gérer les émotions : le public d’Abidjan poussera fort, mais les joueurs devront garder la tête froide.
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Efficacité maximale : transformer les occasions sans tergiverser.
Les forces en présence
Côte d’Ivoire :
Sébastien Haller revient en forme et reste la principale menace dans la surface. Simon Adingra, intenable sur son couloir, apporte la folie et la percussion. Amad Diallo, lui, incarne la créativité tandis que Franck Kessié demeure le métronome et le poumon du milieu.
Kenya :
Michel Olunga, redoutable finisseur, est capable de punir la moindre erreur. Duke Abuya et William Wilson seront les détonateurs des transitions rapides, sur lesquelles reposent les espoirs kényans.
Le verdict d’Eboué
Conscient du potentiel de cette équipe ivoirienne, Eboué reste optimiste mais lucide :
« Les Éléphants ont les armes, l’expérience et le public. Ce match, c’est une question d’attitude. Il faut vouloir écrire l’histoire. Je vois bien une victoire 3–1. »
Un pronostic qui résonne comme un message : celui d’un ancien guerrier appelant la nouvelle génération à s’affirmer.
Ce mardi 14 octobre à 19h GMT, les Éléphants d’Ébimpe auront rendez-vous avec leur destin, celui de ramener la Côte d’Ivoire dans la cour des grands.