Après un peu plus d’un an à la tête de l’équipe nationale de Guinée-Bissau, Luís Boa Morte a choisi de quitter son rôle de sélectionneur. Cette décision fait suite à la défaite contre Gabon (2-0). Si certains supporters reconnaissent le travail réalisé par l’ex-international portugais, d’autres déplorent les résultats qui ne répondent pas aux attentes. Retour sur son parcours à la tête des Djurtus, marqué par des espoirs déçus mais aussi quelques éclats de lumière.
Résultats contrastés et objectifs non atteints
Le passage de Boa Morte à la tête de l’encadrement technique de la Guinée-Bissau était un mélange de hauts et de bas. Parmi les événements les plus notables, l’échec à se qualifier à la Coupe d’Afrique des Nations 2025. L’équipe de Djurtus restait pourtant sur quatre qualifications de rang. Malgré cela, la qualification pour la Coupe du Monde 2026 reste encore un objectif à portée de main, avec un retard de cinq points sur le Burkina Faso. Le chemin est encore ouvert, et il reste quatre matchs décisifs pour espérer décrocher une place en barrage.
Sur le terrain, son bilan est loin d’être brillant. En dix matches officiels, l’équipe a remporté un seul succès contre Eswatini en septembre 2024. Cette victoire, bien que significative ne cache pas les défis rencontrés. Les supporters se souviendront probablement plus de la déception liée à la non-qualification que de cette maigre victoire, et c’est sur ce fond de frustrations et d’espoirs non réalisés que l’ex-coach a pris la décision de partir.
Un départ en toute discrétion et la fin d’un rêve
La décision de Luís Boa Morte de quitter son poste est intervenue peu avant le match amical contre le Gabon, dans un climat de reconnaissance pour son engagement, mais aussi de regrets face aux objectifs non atteints. Son départ a été annoncé officiellement par Carlos Alberto Teixeira, président de la Fédération guinéenne de football, soulignant les efforts du coach, mais aussi le constat de l’échec sportif. Bien que le bilan ne soit pas à la hauteur des attentes, la passion et l’engagement de Boa Morte envers les Djurtus resteront dans les mémoires, notamment pour son énergie et sa volonté de redonner un visage compétitif à une équipe souvent considérée comme outsider.
En dépit de ses échecs, Boa Morte a marqué son passage par une détermination visible et une gestion parfois difficile d’un groupe qui n’a pas toujours répondu à ses attentes. Désormais, la Guinée-Bissau se tourne vers un nouveau chapitre, avec un autre sélectionneur chargé de redonner aux Djurtus l’élan nécessaire pour se qualifier pour les prochaines grandes compétitions internationales.