N’étant plus appelé depuis plus d’un an avec le Sénégal, Mikayil Faye a toujours la sélection dans un coin de la tête. Dans une interview accordée à Afrik-foot, le Rennais a fait savoir qu’il veut à cœur faire partie du groupe de Pape Thiaw pour la CAN 2025.
Une détermination intacte malgré l’absence en sélection
Mikayil Faye n’a pas été appelé avec le Sénégal depuis un an. Pourtant, il ne se laisse pas décourager. “Pourquoi pas ? Tout Africain rêve de jouer la CAN. Ça fait partie de mes objectifs, je ne vais pas mentir”, confie-t-il, le regard tourné vers cette échéance continentale.
Conscient que ses performances en club seront déterminantes, le joueur reste concentré sur son temps de jeu avec Rennes. “Je dois me battre pour retrouver une place de titulaire dans le onze de Rennes. Ma convocation avec la sélection passe forcément par là”, insiste-t-il, refusant d’imputer sa situation à un manque d’opportunités.
Des souvenirs forts et un rêve toujours vivant
Malgré une seule sélection, Faye parle de son expérience avec émotion. “C’est un rêve d’enfant qui se réalise. J’étais heureux d’étrenner ma première sélection. Ce sont des moments inoubliables.” Il se souvient aussi avec fierté de son premier but sous le maillot national, un instant gravé dans sa mémoire : “Je ne peux expliquer le sentiment qui m’animait, qui m’anime encore à chaque fois que je repense à mes premiers pas avec le maillot des Lions.”
Si les échanges avec le sélectionneur Pape Thiaw sont actuellement inexistants, Faye n’en garde pas moins de bons souvenirs de leurs précédentes interactions. “On se connaît, on s’est côtoyés en sélection quand il était l’adjoint d’Aliou Cissé. On échangeait beaucoup à l’époque.”
Des modèles inspirants et une pression assumée
Interrogé sur ses références, Mikayil Faye cite des noms prestigieux. “Kalidou Koulibaly est l’un des meilleurs défenseurs au monde. Il me conseille beaucoup. C’est un modèle sur et en dehors du terrain.” Il évoque aussi son admiration pour d’autres grands noms du poste comme Ruben Dias, Marquinhos ou encore Gabriel d’Arsenal, qu’il observe attentivement pour progresser.
Sa relation avec Sadio Mané dépasse le simple cadre professionnel. “Nous sommes très proches, car nous sommes originaires de la Casamance. Il parle beaucoup aux jeunes comme moi. C’est une bénédiction pour un jeune joueur.”
Quant au statut de “pépite” que lui ont valu ses débuts au FC Barcelone, il le porte avec lucidité : “C’est très dur. Les attentes sont énormes. Tu es obligé de faire toujours plus, parce qu’on te juge sur ton talent, pas par rapport aux autres. On ne nous pardonne rien.”