La route vers la Coupe du monde 2026 passera par le Maroc. La Confédération africaine de football (CAF) a tranché : c’est à Rabat et dans d’autres villes du royaume que se jouera, du 13 au 16 novembre prochain, le tournoi de la dernière chance. Quatre nations, un seul billet, et un rêve commun : s’inviter à la grande fête du football mondial.
Un ultime espoir pour quatre nations africaines
Ces barrages, organisés sous la forme d’un mini-tournoi à élimination directe, réuniront les quatre meilleurs deuxièmes des éliminatoires africaines. Au programme : deux demi-finales et une finale qui désignera la dernière équipe africaine autorisée à disputer le barrage intercontinental prévu en mars 2026.
Le format est simple mais impitoyable :
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Demi-finale 1 : le meilleur deuxième affrontera le quatrième meilleur.
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Demi-finale 2 : le deuxième meilleur défiera le troisième.
Les vainqueurs se retrouveront pour une finale couperet où seul le triomphe compte.
La CAF a précisé que, pour établir le classement final des deuxièmes, les résultats obtenus contre les dernières équipes de chaque groupe ne seront pas pris en compte — une mesure rendue nécessaire par le retrait de l’Érythrée du groupe E.
🚨OFFICIAL: CAF has set dates for the playoff tournament of the 4 best runners up.
Semi Finals : 13th November 2025
Final: 16th November 2025The tournament will be played in Morocco. pic.twitter.com/8Oif8d0OBT
— Duncan 🦅 (@duncangutse) October 12, 2025
Le Maroc, carrefour du football africain
Choisir le Maroc n’a rien d’un hasard. Le royaume s’est imposé au fil des ans comme une terre d’accueil naturelle du football africain. Ses stades modernes, son organisation millimétrée et sa passion populaire font du pays un modèle sur le continent.
Le pays ne s’arrête plus. Après avoir abrité la CAN féminine, il accueillera dès décembre la Coupe d’Afrique des nations masculine 2025, sans oublier la Coupe du monde féminine U17. Et dans la foulée, le royaume se prépare déjà à coorganiser la Coupe du monde 2030 avec le Portugal et l’Espagne.
Un tournoi à fort enjeu symbolique
Au-delà du terrain, ces barrages incarnent une autre bataille : celle du rêve, de la persévérance et de la place de l’Afrique sur la scène mondiale. Pour les équipes en lice, c’est l’opportunité de tout effacer, les points perdus, les regrets, les doutes, et de tout rejouer en 90 minutes.
Les regards seront tournés vers le Maroc, pays d’hospitalité mais aussi de haute exigence footballistique. Les stades résonneront d’espoir et de tension, et sur la pelouse, chaque ballon aura un parfum de destin.
Une Afrique ambitieuse, un Maroc en première ligne
À travers cette nouvelle mission confiée par la CAF, le Maroc confirme sa stature de pilier du football africain.
Des infrastructures modernes, une organisation rodée et une passion sincère pour le jeu : le royaume chérifien s’impose comme un moteur, un symbole de ce que l’Afrique veut devenir forte, fière et incontournable.
En novembre, quatre équipes fouleront son sol avec un rêve commun : décrocher le dernier billet pour 2026. Une lutte à cœur ouvert, où l’émotion, la foi et la sueur décideront de tout.