La Coupe d’Afrique des Nations a toujours été un terrain de chasse pour les attaquants les plus affamés du continent. Au fil des éditions, certains ont inscrit leur nom au panthéon grâce à leur sens du but, leur régularité et leur flair devant la cage. Voici les dix meilleurs buteurs de l’histoire de la CAN. Des noms qui résonnent fort sur tout le continent.
Samuel Eto’o – 18 buts
Légende parmi les légendes. Eto’o, c’était la rage de vaincre incarnée. Avec 18 buts inscrits en six éditions, l’ancien numéro 9 des Lions Indomptables a terrorisé les défenses entre 2000 et 2010. Il ne se contentait pas de marquer, il pesait sur les matchs. Sa palette ? Frappe sèche, appel tranchant, finition clinique. Et toujours ce regard de tueur. Eto’o, c’est la référence ultime.
Laurent Pokou – 14 buts
Longtemps détenteur du record, Pokou reste une légende ivoirienne. Il a marqué 14 buts en seulement deux éditions (1968 et 1970), dont un quintuplé mythique face à l’Éthiopie. Avant les projecteurs et les millions, il y avait Pokou, joueur d’instinct, rapide, insaisissable, qui faisait lever les foules en Afrique de l’Ouest. Un pionnier au sens pur du terme.
Rashidi Yekini – 13 buts
Le Nigeria n’a jamais manqué d’artilleurs, mais Yekini reste un monument. Meilleur buteur de la CAN 1992, il a planté 13 buts en 5 participations. Sa silhouette imposante et sa frappe lourde ont laissé des souvenirs à bien des gardiens. Sa célébration au Mondial 94 dans les filets ? L’image a fait le tour du monde, mais sur le continent, c’est à la CAN qu’il a marqué l’histoire.
Hassan El-Shazly – 12 buts
Joueur des années 60-70, El-Shazly a empilé 12 buts dans une époque où les espaces étaient rares et les duels rugueux. Joueur du Tersana SC, il reste l’un des premiers grands artificiers du football égyptien. Sa vista et son sens du placement lui permettaient d’être toujours bien placé, toujours prêt à surgir. Un buteur d’un autre temps, mais toujours respecté.
Didier Drogba – 11 buts
L’icône ivoirienne n’a jamais soulevé la CAN, mais il l’a marquée de son empreinte. 11 buts, tous dans des matchs à enjeu. Drogba, c’était la puissance, la précision, le mental. Son duel face à l’Égypte en finale 2006 ou ses buts décisifs en 2008 et 2010 témoignent de son influence. Toujours sous pression, toujours surveillé, mais toujours dangereux. Un vrai capitaine d’attaque.
Hossam Hassan – 11 buts
Le meilleur buteur égyptien en sélection a brillé aussi en CAN. Il partage la cinquième place avec Drogba, mais ses buts ont souvent été synonymes de sacres. Hossam Hassan, c’est l’expérience, la grinta, l’efficacité. Il ne faisait pas de bruit, mais il frappait au bon moment. Un pur finisseur qui sentait le but comme personne.
Patrick Mboma – 11 buts
Mboma, c’était la classe à l’africaine. Gauche magique, timing parfait, une présence de tous les instants. Avec 11 buts en seulement trois éditions, il a eu un impact énorme sur les campagnes camerounaises de la fin des années 90 et début 2000. Son duo avec Eto’o a fait des ravages. Il ne ratait jamais les grands rendez-vous. Mboma, c’est le buteur élégant par excellence.
Kalusha Bwalya – 10 buts
Symbole du football zambien, Bwalya a brillé à une époque difficile, notamment après le drame de 1993. Leader technique, capitaine exemplaire, il a inscrit 10 buts dans une équipe parfois en reconstruction. Sa CAN 1996 reste une référence. Bwalya, c’est aussi une histoire de résilience, de talent pur, et de passion pour le maillot.
Joël Tiéhi – 10 buts
Avant Drogba et les stars européennes, il y avait Tiéhi. Un attaquant rugueux, adroit, et redoutable dans les 16 mètres. Ses 10 buts entre 1992 et 1998 ont porté la Côte d’Ivoire à des sommets. Toujours là pour surgir, flairer le contre ou convertir une demi-occasion. Tiéhi, c’était l’assurance but pour les Éléphants.
François M’Pelé – 10 buts
Représentant du Congo-Brazzaville, M’Pelé a inscrit ses 10 buts dans les années 70, époque où le football africain se structurait. Technique, rapide, toujours bien placé, il a été un pilier de l’équipe championne en 1972. Peu connu du grand public aujourd’hui, mais dans les annales de la CAN, son nom pèse lourd.